PAS DE PAUSE DANS L’ENGAGEMENT DE AIR.

“Pour sauver l’industrie, il faut mettre sur pause une série de mesures climatiques et environnementales.” Cette phrase, prononcée en juillet 2025 par notre vice-premier ministre David Clarinval, est symptomatique d’un basculement profond : face aux urgences économiques actuelles, les urgences climatiques et autres enjeux sociétaux sont relégués au second plan.
Ce basculement se ressent profondément dans le monde politique, avec entre autres une baisse sensible des objectifs climatiques européens. Mais contre toute attente, ce basculement n’est pas aussi évident dans le monde des entreprises. L’enquête mondiale 2025 de PwC sur le reporting en matière de développement durable révèle que, malgré les défis économiques actuels, les entreprises poursuivent et même intensifient leurs efforts. Ce rapport indique, entre autres, que le développement durable influence désormais les décisions générales et commerciales de plus de 2 entreprises sur 3.
Dans le monde des entreprises donc, pas de recul clair. Et encore moins dans le monde de l’entreprise air. Le 20 septembre 2022, air annonçait fièrement avoir obtenu la très convoitée certification B-Corp. 3 ans plus tard, air annonce -plus fièrement encore- avoir obtenu la re-certification.
B-CORP, kesako ?
La certification B-Corp est une certification accordée aux entreprises qui participent activement à l’avènement d’un changement culturel global qui redéfinit la notion de succès dans le monde du business. Le succès, ce n’est plus simplement se préoccuper du produit/service et de sa rentabilité. Le succès, c’est contribuer à la construction d’une économie inclusive, équitable, durable et régénératrice.
Pour obtenir la certification, une entreprise doit répondre à un grand nombre de critères répartis dans les 3 catégories ESG et obtenir un score minimum de 80 points sur 200. Pour obtenir la re-certification, il faut marquer au moins autant de points que lors de la précédente certification. En 2022, air marquait 83 points. 3 ans plus tard, air assure sa recertification avec 93.5 points.
Des points en plus… Pourquoi ?
Derrière ce nouveau score, de nombreuses actions et initiatives mises en place par l’agence. Parmi ces initiatives, deux se démarquent par leur plus grand impact : une nouvelle politique de volontariat et une charte de sélection de clients & partenaires.
- La politique d’engagement “air as a force for good”
Une politique d’engagement transversale qui repose sur 3 piliers :
o air as a force for NGO : Comme air le fait depuis sa création, l’agence s’engage en mettant son expertise au profit de marques engagées, à tarif préférentiel ou carrément pro bono. Conformément aux exigences B-Corp, cet engagement représente minimum 5% du total d’heures prestées en un an. Cette année, par exemple, air s’est beaucoup investi dans la campagne Eclair Day pour la marque KickCancer, et dans la campagne de lancement de l’appel à initiatives citoyennes Le Bon Moment pour la marque BePlanet.
o air as a force for a day : air s’engage aussi au-delà de son domaine d’expertise, via des actions de volontariat sur le terrain. Que ce soit ensemble, sous forme de team-building, ou seul.e. En effet, chaque employé.e est autorisé.e et encouragé.e à consacrer 28 heures de travail par an à une action de volontariat de son choix.
o air as a force for school : Pour faire évoluer le secteur de la publicité dans le bon sens, air prend le temps de transmettre ses valeurs et ambitions aux talents de demain (conférences et débats dans les écoles, visites de l’agence, organisation des “Air Open Brief Nights”, présence dans les jurys de fin d’année, etc.)
2. Une charte de sélection de clients et partenaires.
La société actuelle doit évoluer. Pour devenir plus durable, plus éthique et plus solidaire. Pour cela, la publicité a énormément de pouvoir. Mais pour que ce pouvoir puisse avoir un réel impact positif, il doit être mis entre de bonnes mains.
Chez air, on essaye au quotidien d’être ces “bonnes mains” et de s’entourer d’un maximum d’autres “bonnes mains”. L’agence a dès lors développé une charte de sélection qui l’aidera à choisir des clients et partenaires qui, comme elle, souhaite faire évoluer le secteur dans le bon sens.
“On veut s’entourer de partenaires et de clients qui partagent la même vision que nous. Des personnes qui, comme nous, ont l’ambition de grandir respectueusement.” explique Pauline Heraly, CEO de l’agence air.
“Cette charte nous servira de guide pour nos prochaines collaborations. Cela nous fermera peut-être des portes. Mais ça nous en ouvrira d’autres. C’est peut-être le risque à prendre pour garantir de se concentrer uniquement sur les projets porteurs de sens.”
Cette charte sera testée et ajustée tout au long de l’année 2026, lorsque de nouvelles opportunités de collaboration se présenteront.
“Le partage des initiatives positives est un pilier central du mouvement B-Corp, soyez certains que, quand cette charte aura été testée, peaufinée et approuvée, elle sera partagée à tout le secteur, comme nous l’avons fait avec le Campaign Neutralizer” conclut la CEO de air.
Une certification en constante évolution
Les défis climatiques et sociétaux se bousculent et se multiplient. Ce qui était déjà urgent hier l’est encore plus aujourd’hui. Les choses évoluent. Et B-Corp aussi. Face à des enjeux de plus en plus cruciaux, les exigences de la certification deviennent de plus en plus pointues. Plus question, par exemple, d’exceller dans un domaine ESG en délaissant les deux autres. “Désormais les entreprises doivent répondre à des critères spécifiques répartis sur huit thématiques clés” explique Laurane Castermans, consultante ESGLogic ayant accompagné air dans sa recertification. ”Les entreprises doivent non seulement démontrer qu’elles satisfont à ces exigences, mais aussi qu’elles disposent de plans d’action et d’objectifs de progrès concrets.”
Ces nouveaux standards rendent la (re)certification plus difficile à obtenir mais la rendent surtout plus significative encore. Bref, B-Corp, c’est une certification en constante évolution, toujours à la poursuite du même objectif : une réelle transformation systémique.Trouvez ici tous les nouveaux standards.
Déjà au travail pour la suite
Non, pour sauver l’industrie, air ne mettra pas ses engagements sur pause. Pour sauver son industrie, l’agence se réinventera et fera ce qu’elle a toujours essayé de faire : mettre sa créativité au service de la planète et de la société. Faire preuve de résilience, certes, mais aussi et surtout faire preuve de combativité pour accompagner ses clients dans un engagement global, tout en assurant leur prospérité. Pour qu’ils n’aient pas à devoir reléguer leurs ambitions ESG au second plan.
C’est d’ailleurs cette vision qui fait la motivation et la fierté de ses employé.es, comme l’a récemment révélé un sondage de satisfaction : à la question “quelle valeur appréciez-vous le plus chez air ?” l’engagement arrive en première position, valeur choisie par 73.3% des répondants.
Changer les choses, c’est un travail d’équipe. Et un travail continu.