APPEL VOLONTAIREMENT MANQUÉ POUR AIR ET AMNESTY
Chaque année, Amnesty International part à la recherche de personnes prêtes à vendre des bougies. « Nous sommes une organisation qui s’appuie sur l’engagement des bénévoles », rappelle Pauline Chauvel, responsable de la communication chez Amnesty International. « C'est grâce à eux, qu’en tant qu'organisation, nous pouvons continuer à défendre les droits de l'homme. » Depuis des années, Amnesty International utilise les services d’un centre d'appels pour recruter ces nouveaux volontaires. Mais cette année, Air a proposé une approche plus créative et plus personnelle : L’appel manqué (Alias « The Missed Call »).
« Rien n’est plus embarrassant que de recevoir un coup de téléphone d’un centre d'appels pendant les heures de travail. Personne n’en a le temps ni l’envie », explique Bart Gielen, CD chez Air.
« C'est pourquoi cette année, nous avons laissé les gens décider eux-mêmes quand ils trouveraient le temps d'écouter l'appel d'Amnesty. Nous avons développé un ‘bot’ dont la mission consistait à informer les gens qu’ils avaient manqué un appel, sans que ceux-ci n’aient réellement été appelés auparavant. » Un message a donc été laissé sur leur boîte vocale. Pas un simple message, mais bien l'histoire personnelle d'Yves Makwambala. Yves, qui se bat pour la démocratie dans son pays d'origine, le Congo, a été emprisonné pendant plus d'un an à Kinshasa sur base de fausses accusations. Un règlement de comptes politique, donc. Ce n’est que grâce aux pressions incessantes des volontaires d’Amnesty International, qui ont écrit plus de mille lettres, qu’il a finalement été libéré.
« Yves sait mieux que quiconque à quel point le travail des volontaires d’Amnesty International est important. Cela fait de lui la personne la plus apte à encourager les gens à devenir eux-mêmes bénévoles. C’est beaucoup plus approprié qu'une voix anonyme provenant d'un centre d'appels », conclut Bart Gielen.
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